Localement, la SEPRA intervient pour que les communes « donnent l’exemple » pour l’économiser et pour une gestion plus adéquate aussi bien pour l’eau potable (auprès du SIAEP) que pour le traitement des eaux usées (lagunage).
Faute d’être entendus, nous donnons à nos propositions un écho plus général :
- Pour le « projet de territoire » de la vallée du Tescou : production naturelle d’eau potable, sur le modèle de Munich,
bien plus économique ( gestion coordonnée des ~200 retenues collinaires).
- A l’échelle nationale, « plan national lagunage ».
Depuis 2016, la SEPRA :
- Est intervenue plusieurs fois auprès du SIAEP pour dénoncer les augmentations successives. Mutatis mutandis...
- A effectué plusieurs demandes d'études concernant la possibilité d'utiliser la future passerelle sur le Tarn afin faire passer une canalisation de la rive gauche à la rive droite...
- A fait des propositions concernant le traitement des aux usées - (Lagunage)
Schématiquement, on peut considérer qu’il ya trois principales méthodes de traitement des eaux usées domestiques collectives :
- Par des stations d’épuration classiques, que tout le monde connait, généralement données en Délégation de Service Public à des sociétés telles que Véolia, La lyonnaise des eaux …
- Des stations, plus petites, fonctionnant en phyto-épuration ( roseaux …) .Récemment la commune de Couffouleux en a installé une au Sequestre .Une plus importante se trouve à Montans .
- Des stations de lagunage. Dans le Tarn, à notre connaissance, il y en a trois : à Réalmont, Cordes et Labruguière.
On peut distinguer plusieurs étapes successives sur une période de 2 à 3 mois.
Pour une commune moyenne, il faut disposer de ~6 ha : cela permet de traiter les eaux pour ~5500 équivalent habitants et 9400 en augmentant l’oxygénation dans la troisième étape. A priori ceci est parfaitement possible sur Couffouleux, un peu moins facilement sur Rabastens.